De nouveaux défis professionnels grâce aux AEC du Cégep

Des adultes sont en classe.

Relever de nouveaux défis professionnels grâce aux AEC pour adultes du Cégep

Le cégep Édouard-Montpetit invite les adultes qui désirent se perfectionner ou retourner aux études à découvrir les nombreux programmes d’attestation d’études collégiales (AEC) lors de la séance d’information virtuelle du mardi 9 novembre 2021.  

À cette occasion, conseillers pédagogiques et professeurs répondront à toutes leurs questions sur les programmes en vue des sessions d’hiver et d’automne 2022. 

« Les programmes d’AEC sont à la fois reconnus par l’industrie et conçus pour répondre aux besoins spécifiques des employeurs, affirme Sylvain Lambert, directeur général du cégep Édouard-Montpetit. À titre d’exemple, nos deux nouvelles AEC en robotique industrielle et en prévention et intervention en cybersécurité permettront de former des professionnels qualifiés et recherchés dans le secteur des technologies de l’information, qui connaît une forte croissance. » 

Inscrivez-vous

Offerte gratuitement, la séance d’information virtuelle aura lieu le mardi 9 novembre 2021, à 19 h, et portera sur les AEC suivantes : Agent en support à la gestion des ressources humaines, Assurance de dommages, Courtage immobilier résidentiel, Comptabilité et finance, Techniques d’éducation à l’enfance, Gestionnaire de réseaux Linux et Windows, Robotique industrielle ainsi que Prévention et intervention en cybersécurité.  Pour vous inscrire, visitez le cegepmontpetit.ca/aec

Les AEC en aérospatiale seront également présentées lors de deux séances d’information qui auront lieu le dimanche 14 novembre, à 9 h 30 et à 13 h, dans le cadre des portes ouvertes de l’École nationale d’aérotechnique (ÉNA).  Pour vous inscrire, consultez le ena.ca/aec.  

L’AEC en Cybersécurité : Au cœur de la sécurité des entreprises

Une experte de la cybersécurité est assise à un poste informatique

L’AEC en Cybersécurité : Au cœur de la sécurité des entreprises

Le cégep Édouard-Montpetit offre une nouvelle Attestation d’études collégiales (AEC) : Prévention et intervention en cybersécurité. Ce programme d’études permet aux candidats ayant travaillé ou étudié en informatique d’acquérir les compétences nécessaires pour exercer des tâches multiples liées à la gestion et la prévention des intrusions et des incidents de sécurité.

D’une durée de 15 mois à temps partiel, cette formation vous permet de devenir un spécialiste de la sécurité des réseaux informatiques, une profession en grande demande.

Découvrez tous les aspects de cette spécialité et les avantages de suivre l’AEC en cybersécurité par le témoignage de Dominique Derrier, directeur de la sécurité de l’information chez NOVIPRO.

Spécialiste de la cybersécurité : Policier des réseaux informatiques

Dominique Derrier travaille en cybersécurité en plus d’être président de l’Association sur la sécurité de l’Information du Montréal Métropolitain (ASIMM). Il répond à toutes nos questions sur ce domaine.

Quel est le rôle d’un spécialiste de la cybersécurité dans une entreprise ?

On fait l’évaluation du risque, qui est un élément important, qui permet de savoir ce qu’on a besoin de faire et contre quelles menaces on doit se protéger. Une fois qu’on a défini nos risques, on va mettre en place des mesures de protection et/ou vérifier que ces mesures de protection sont en place. 

Nous avons le rôle d’experts en cybersécurité, d’accompagnants, de superhéros pour pouvoir aider les entreprises parce que c’est une menace qui est réelle et il faut savoir y répondre de la façon la plus sereine possible.

Pourquoi travailler en cybersécurité ?

L’élément le plus passionnant dans mon travail c’est qu’il s’agit d’un métier transverse. La cybersécurité, c’est varié. J’ai eu la chance de travailler avec des personnes dans l’aéronautique, dans l’industrie chimique, dans la construction. Et ça, c’est passionnant parce qu’on apprend à régler des problématiques sur des éléments ou sur des métiers très particuliers.

Lorsqu’on fait de la cybersécurité, c’est un peu comme être un policier. Quand on réussit à protéger un client, à repousser un pirate informatique, c’est une victoire parce que les attaques peuvent affecter le fonctionnement d’une entreprise pendant plusieurs semaines. Quand on réussit à comprendre comment le pirate agit puis à le bloquer, c’est vraiment très valorisant. 

Quelle est l’importance de la cybersécurité au sein d’une entreprise ?

La fonction de la cybersécurité dans une entreprise, c’est de s’assurer de sa pérennité et d’éviter tous les accidents qui peuvent arriver à ce niveau. On est conscients aujourd’hui que les T.I. font partie de l’activité de n’importe quelle entreprise et donc sa protection passe aussi par la protection de l’informatique et des environnements informatiques.

La cybersécurité est là pour protéger la valeur d’une activité, la valeur de l’entreprise et sa capacité à générer de la valeur. Une fois qu’on a compris ça, on va trouver le meilleur moyen de protéger ou de garder l’entreprise dans un état pérenne pour éviter tous les problèmes qui pourraient mettre à mal l’entreprise, ses activités et ses clients.

Quelles aptitudes ça prend pour travailler en cybersécurité ?

Quand on veut travailler dans la cybersécurité, ça prend une envie de connaître et de comprendre comment ça fonctionne. Les pirates ont tendance à détourner les systèmes informatiques pour rentrer, voler des informations et aller le plus profondément possible dans les entreprises. Donc, s’il y a des compétences qui à mon sens sont importantes, c’est la curiosité, d’avoir envie de comprendre, et de penser en dehors de la boîte. On va être en mesure de mieux comprendre ce qu’on a besoin de faire, dans quel sens on doit aller pour protéger les infrastructures et la sécurité de l’entreprise.

Pourquoi se perfectionner avec l’AEC en cybersécurité ?

L’AEC offre à mon sens quelque chose de vraiment enrichissant ou inspirant. Ce type de métier va grandir de plus en plus. On estime que le chiffre d’affaires du cybercrime, des cybermenaces, des cyberméchants pourrait atteindre 6 trilliards de dollars à la fin de cette année. C’est énorme ! Il va y avoir un besoin pour accompagner les gens dans la démarche de cybersécurité.

Que diriez-vous à une personne qui hésite à suivre l’AEC en cybersécurité ?

Je vous encourage à suivre ce type de programme qui va vous donner une vision 360 degrés de ce que vous pouvez faire en termes de sécurisation et pour comprendre quelle est la valeur que vous pouvez apporter à des organisations. C’est un bagage qui me semble important, essentiel et qui vous donne le premier pas dans un monde vraiment passionnant avec tous les éléments pour pouvoir réussir.

AEC Robotique industrielle : un atout majeur à votre CV

AEC Robotique industrielle : un atout majeur à votre CV!

Le cégep Édouard-Montpetit offre un nouveau programme d’études aux travailleurs qui souhaitent se perfectionner en robotique industrielle, un secteur d’innovation en forte croissance au Québec.

D’une durée de 13 mois, l’Attestation d’études collégiales (AEC) Robotique industrielle est axée sur la pratique et les besoins de l’industrie. Cette formation, offerte à temps partiel, permet de développer des compétences de pointe, hautement recherchées par les employeurs.

Découvrez les témoignages de Mathieu Ritchot, opérateur sur la ligne automatisée chez Pratt & Whitney Canada, et Pierre-Olivier Dubois, ingénieur, expert en robotique et en automatisation, qui présentent les différentes facettes de ce métier passionnant ainsi que les avantages de suivre l’AEC Robotique industrielle.

L'AEC Robotique industrielle : axée sur les besoins de l'industrie

Pierre-Olivier Dubois est chef du secteur robotique et automatisation au Centre technologique en aérospatiale (CTA) du cégep Édouard-Montpetit. Il a entre autres collaboré, en tant qu’expert-conseil, à la mise en place de l’AEC Robotique industrielle. Il répond à nos questions sur cette nouvelle formation.

L’AEC Robotique industrielle représente-t-elle la réalité du marché du travail ?

Absolument, notamment en raison du choix des équipements du laboratoire robotique. Nous avons opté pour des robots de marque Fanuc, l’une des plus utilisées dans le domaine industriel au Québec, surtout dans le secteur aéro. Nous nous sommes aussi équipés d’un robot collaboratif, un type de robot spécifique en demande dans le domaine.

De plus, la formation est axée sur la pratique. Par exemple, il y a une partie axée sur la simulation des systèmes robotisés, qui permet d’apprendre comment développer et améliorer un système robotisé.

Est-ce qu’il y a un besoin sur le marché du travail pour des employés formés en robotique industrielle ?

L’AEC vient répondre à un grand besoin chez les PME. Ces entreprises ont une volonté d’intégrer des robots pour réduire les risques de blessures, augmenter la productivité et avoir plus de flexibilité pour leur production, mais elles n’ont pas les ressources et les compétences à l’interne.

L’AEC permet donc de venir former des employés qui seront capables d’assurer les tâches de robotique dans l’entreprise. En plus d’être en mesure de faire leur travail régulier, les diplômés de l’AEC seront aptes à opérer un système robotisé et même à le développer et l’améliorer. Cette formation permet de venir compléter l’expertise d’un grand bassin de spécialistes de procédés avec des notions de robotique.

Pourquoi, en tant qu’employé, devrais-je suivre l’AEC Robotique industrielle ?

Avec la pression que les entreprises subissent à s’automatiser, ces compétences seront demandées de plus en plus. En ayant des connaissances en robotique, vous aurez donc un avantage et vous vous distinguerez en tant qu’employé.

Sans que ça devienne votre travail principal, déjà d’avoir un langage et d’être capable de comprendre la robotique, c’est essentiel parce que les systèmes automatisés vont se multiplier dans les entreprises. La formation permet donc de garder vos compétences à jour pour comprendre la transformation qui s’effectue.

Quel profil doit-on avoir pour suivre l’AEC Robotique industrielle ?

Il peut y avoir plusieurs profils intéressants. La robotique combine quatre aspects : la mécanique, l’électronique, la programmation et le contrôle. Une personne qui maîtrise un de ces quatre aspects pourrait se lancer et serait en mesure de progresser dans l’AEC assez facilement. 

Par exemple, pour la mécanique, quelqu’un qui a une bonne visualisation spatiale sera bon pour bouger le robot et estimer comment il va se comporter. L’AEC va lui permettre de développer les autres aspects. 

Cette formation est ouverte et accessible à des gens de milieux différents, à condition de posséder une formation ou une expérience pertinente dans les secteurs de l’électrotechnique, de la mécanique d’entretien ou encore de la fabrication mécanique. Être rigoureux et avoir de la facilité avec la technologie est aussi avantageux.

Quel est l’intérêt en tant qu’entreprise que mes employés suivent l’AEC Robotique industrielle ?

Avoir des ressources au sein de l’entreprise qui connaissent la robotique industrielle permet de développer l’autonomie de son équipe par rapport à la cellule robotisée. L’AEC permet d’éviter d’avoir recours à des services à haut coût pour de petites améliorations du robot, qui pourraient être faites à l’interne.

La clé des systèmes qui sont bien intégrés dans les entreprises, c’est quand les gens s’approprient les machines et commencent à faire des tests eux-mêmes. Ça passe par les connaissances des employés.

Que diriez-vous à une personne qui hésite à se lancer dans cette AEC?

Dans le secteur manufacturier au Québec, l’automatisation, c’est l’avenir. Ailleurs dans le monde, c’est actuel, voire déjà du passé.